
▎25 septembre – 4 octobre 2025
GRAN LUX
11 bis, rue de l’Égalerie
42100 Saint-Étienne
tramway T1 & T3 : arrêt place Bellevue
adhésion Coxa-Plana 2025 : 3 €
1 Le Bon, la brute et le truand
Sergio Leone • 35mm
2 Vertigo
Alfred Hitchcock • 35mm
3 Viridiana
Luis Buñuel • 35mm
4 Inland Empire
David Lynch • num
5 Zodiac
David Fincher • 35mm
6 Le Masque du démon
Mario Bava • 35mm
+ Monster we’ve known & loved
Jack Haley Jr. • 16mm
7 Morfologías Fluctuantes
B. Ghidini, A. Bértolo, A. Costa Monteiro
performance 16mm
8. Silver Sillon
Gaëlle Rouard & Lê Quan Ninh performance 16mm
9 Godzilla on Monster Island
Fukuda, Banno & Honda • 16mm
10 DJ Mr. Xav dance floor
11 Fondu au noir
Vernon Zimmerman • 35mm
Kenneth Anger
Kenneth Anger
Martha Colburn
Martha Colburn
Martha Colburn
Martha Colburn
Martha Colburn
films 16mm
1
LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND
▎ Sergio Leone
IL BUONO, IL BRUTTO, IL CATTIVO
1966 – Italie – Techniscope – 35mm Technicolor – vostfr – 161 minutes
scénario : Sergio Leone, Luciano Vincenzoni, Age & Scarpelli, Sergio Donati
directeur de la photographie : Tonino Delli Colli
musique : Ennio Morricone
producteur : Alberto Grimaldi
avec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef
–
Traversant une guerre de Sécession sanglante, un tireur solitaire, un bandit impitoyable et un escroc s’affrontent pour récupérer un trésor caché dans un cimetière abandonné. Trois hommes et un cercueil.
ou
Le monde se divise en deux catégories : il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. L’immense majorité creuse.
Western spaghetti filmé au pays de la paëlla ? Au pays des intellectuels payés pour penser tout haut, il fut longtemps de bon ton de mépriser en bloc ces cowboys italiens crasseux, cette musique omniprésente follement inventive, cette reconstitution historique méticuleuse mangée par la poussière, ces scènes qui « s’éternisent » (dilatation jouissive du temps), ces zooms « vulgaires » : cinéma de racaille sanguinolent et bestial comme un coït… Pendant se temps, la multitude, pas bégueule et toujours à l’affût de films qui bougent les lignes du 7e art, se laissa complètement happer par Leone et ses comédiens bigger than life tour à tour bon, brute ou truand.
Soixante ans plus tard, plus personne ne se souvient des mauvais coucheurs. On entend une mouche voler. La sonnette retentit. Le spectacle va commencer : opéra italien ?
vendredi 26 septembre • 20.30
mercredi 1° octobre • 20.00
PAF: 6€
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2
VERTIGO
▎Alfred Hitchcock
1958 – États-Unis – 35mm VistaVision – Technicolor – vostfr – 128 minutes
scénario de Samuel A. Taylor – adaptation du roman D’entre les morts de Boileau-Narcejac (publié en 1954).
directeur de la photographie : Robert Burks (12 films avec Hitchcock)
musique : Bernard Herrmann
production : Alfred Hitchcock Productions – distribution assurée par Paramount Pictures.
avec James Stewart, Kim Novak, Barbara Bel Geddes…
–
Scott Ferguson, un ex‑policier atteint de vertige, est engagé pour surveiller la mystérieuse Madeleine. En tombant amoureux d’elle, il découvre qu’elle n’est qu’une façade, une obsession fatale. Tous deux finissent par se perdre dans le même vortex de réalité altérée. Matrix ? Double spirale ? Mécanismes du deuil.
VistaVision vent debout : la quête illusoire du réalisme au cinéma est un si beau cauchemar. Cette blonde lavande nimbée d’une lumière vert néon est-elle vivante ou morte ? James Stewart poursuit un fantôme et Alfred Hitchcock une image fixe gravée sur l’œil de sa caméra mentale. Frayeurs, sueurs pour l’un, maîtrise et retenue froide du croque-mort pour l’autre.
Juste après la montagne Paramount, dès la première note de la cathédrale sonore enregistrée à l’envers par Bernard Herrmann, dès les premiers photogrammes du générique psychédélique conçu par Saul Bass… happés nous sommes, par les pieds, traînés dans la tombe. Le cinéma est-il fondamentalement funèbre ?
Réveil. Brutal.
Les spectateurs sortent groggy de la salle.
jeudi 25 septembre • 20.00
dimanche 5 octobre • 20.00
PAF: 6€
3
VIRIDIANA
▎ Luis Buñuel
1951 – Mexique-Espagne – 35mm NB – vostfr – 108 minutes
scénario : Luis Buñuel
directeur de la photographie : José F. Aguayo
musique : Haendel, Mozart
avec Silvia Pinal, Francisco Rabal, Fernando Rey, Margarita Lozano…
–
Jeune novice, Viridiana est invitée, avant de prononcer ses vœux, à faire une ultime visite à son oncle. Il retrouve en sa nièce son épouse morte vingt ans auparavant, le soir de ses noces. Il lui demande de revêtir la robe de mariée de sa tante et…
et… vous imaginez bien que Buñuel, surréaliste forcené de 1920 à sa mort en 1977, ne laissera pas Viridiana épouser Dieu. Des bas noirs glissent sur une peau blanche, irradiante. Une horde de mendiants envahit la Cène, d’autres se pendent, violent. Le sexe est crucifix.
Un film qui a longtemps vécu dans le secret des projections clandestines 16mm pendant que Franco se régalait de films mièvres bénis par le clergé. ¿No pasarán?
dimanche 28 septembre • 20.00
PAF: 6€
vendredi 3 octobre • 22.00
PAF: 6€ / ou pass soirée Morfologias Fluctuantes + Viridiana : 8€
4
INLAND EMPIRE
▎David Lynch
2006 – États-Unis – HDV transféré sur 35mm – Projection numérique – vostfr – 172 minutes
scénario : l’inconscient, le hasard, les fantômes d’Hollywood Boulevard
directeur de la photographie : David Lynch
musique : David Lynch
producteur : Asymmetrical Productions
avec Laura Dern, Jeremy Irons, Justin Theroux, Harry Dean Stanton, Grace Zhang, Naomi Watts, Diane Ladd, Nastassja Kinski…
–
Résumé : ?
Peut-être l’actrice Laura Dern se perd-elle dans les couches d’un scénario de série télévisée, découvrant que la fiction et la vie réelle s’entrelacent jusqu’à l’insoutenable. Le film‑dans‑le‑film n’est plus une intrigue, c’est un passe-plat spatio-temporel entre les trottoirs malfamés d’Hollywood et une ville industrielle polonaise qui abrite un traffic non identifié.
Amoureux de sa caméra numérique Sony PD‑150 et de l’association des mots « Inland » et « Empire »*, David Lynch décide de repartir de zéro. Comme pour Eraserhead, il s’occupe de tout, lâche prise, bricole un film fleuve au mille textures.
En 2006, lors d’une interview, il déclara : « Je pensais au Dahlia Noir chaque fois que je voyais une actrice se perdre dans le décor du plateau. C’est pourquoi, dans une scène, le visage de la victime apparaît brièvement derrière un rideau de velours, exactement comme la photo la plus célèbre d’Elizabeth Short — le portrait en noir et blanc où elle regarde droit l’objectif. » Black velvet.
* qui nomme une région située dans les comtés de Riverside et de San Bernardino en Californie du Sud. A-t-on besoin de plus pour un scénario…
samedi 27 septembre • 16.00
PAF: 6€
5
ZODIAC
▎David Fincher
2007 – États-Unis – Digital et 35mm sur 35mm cinemaScope – vostfr – 157 minutes
directeur de la photographie : Harris Savides
musique : David Shire (Conversation secrète, Les Hommes du président…)
producteur : Paramount & Warner
avec Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Robert Downey Jr., Anthony Edwards, Brian Cox, Chloë Sevigny…
–
Fidèlement adapté d’une histoire vraie.
Entre 1968 et 1983, dans la région de San Francisco, un flic, un journaliste et un dessinateur de presse traquent un tueur en série insaisissable qui entretien sa publicité à l’aide de lettres cryptées envoyées aux médias.
Un film qui ne dort jamais.
Qui de la poule ou de l’œuf ? L’idylle entre le cinéma (+tv) et les serials killers durent depuis si longtemps qu’on ne sait plus trop qui mène le bal. Les films se multiplient, les tueurs sont des stars, les stars traquent les tueurs, la réalité alimente la fiction qui inspire des scènes de crimes biens réelles.
Ici, c’est moins le rituel macabre de Seven qui intéresse Fincher que l’enquête, la vraie, la besogneuse sans flingue ni crissement de pneus. Le mal s’insinue dans les moindres recoins du ciboulot. Il devient abstraction, obsession qui prend toute la place.
La clé. L’identité. Le puzzle et sa pièce manquante. C’est haletant et très ressemblant à la manière dont les films s’emparent de leur metteur en scène. CQFD.
Visuellement : sur la piste du cinéma parano des années 1970, le grand chef opérateur Harris Savides (1983-2012) invente une image neuve, jonglant avec les possibilités ampliatives de la pellicule et du numérique. Bingo.
samedi 27 septembre • 20:30
jeudi 2 octobre • 20.00
PAF: 6€
6
LE MASQUE DU DÉMON
▎ Mario Bava
LA MASCHERA DEL DEMONIO
1960 – Italie – 35mm NB – vf – 84 minutes
scénario : Mario Bava (basé très librement sur la nouvelle Viy de Nikolaï Gogol)
directeur de la photographie : Mario Bava
producteur : Mario Bava & Titanus
avec Barbara Steele, John Richardson, Andrea Checchi, Ivo Garrani, Arturo Dominici, Enrico Olivieri
–
Une sorcière exécutée au XVIIᵉ siècle revient deux siècles plus tard avec son serviteur pour posséder le corps de sa descendante et semer la terreur.
Imaginez un film muet où la lumière elle‑même devient un personnage : la caméra de Bava glisse comme un fantôme à travers des couloirs de pierre, tandis que Barbara Steele, mi‑statue, mi‑spectre, ô déesse, joue à cache‑cache avec son propre reflet. Chaque plan est une peinture gothique qui se désintègre lentement, comme si le film voulait nous rappeler que le réel n’est qu’une illusion projetée sur du celluloïd. Prisonnier de ces brouillards artificiels, chaque spectateur attend, béat, son châtiment…
+
MONSTER WE’VE KNOWN & LOVED
▎ Jack Haley Jr.
1964 – États-Unis – 16mm NB – vostfr – 25 minutes
–
Une danse macabre d’archives cinématographiques qui convoquent les monstres emblématiques du cinéma d’horreur des années 1930‑1940. Un assemblage vif, pleins d’éclairs, de scènes cultes. Même les chauves‑souris applaudissent. Encore !
dimanche 28 septembre • 16.30
PAF: 6€
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7
PERFORMANCE
MORFOLOGIAS FLUCTUANTES
▎ Barbara Ghidini, Antonio Bértolo, Alfredo Costa Monteiro
Espagne – 4 projecteurs 16mm – eau – prismes – oscillateurs, cellules photoélectriques, radios – 40 minutes.
–
Un vaste paysage entre post-industrie et Sierra Nevada s’étale comme en CinémaScope. La vue s’altère, les oreilles perçoivent des sons venus « d’autre part ». Quid est ? Fata morgana, un phénomène optique qui résulte d’une combinaison de mirages (nés de la perturbation des rayons lumineux lorsqu’ils passent à travers un gradient* thermique dans l’atmosphère). Et l’eau, le « montage morphologique » ?… À quoi bon chercher à décrire ce que vous serez seul à voir ?
Barbara Ghidini, Antonio Bértolo, Alfredo Costa Monteiro font partie de Crater-Lab, un laboratoire (Super8, 8mm, 16mm, 35mm) de création / production / expérimentation et projection cinématographique indépendant, autogéré par des artistes et des cinéastes, situé dans le quartier de Poblenou, à Barcelone. Excroissance du lieu, le festival ALUD! #5 – INMERSIÓN EXPANDIDA SPECTRAL réunit chaque année au début du mois de juillet le cinéma de demain.
* Ce phénomène se forme lorsque le temps est clair, et qu’une « superposition d’air chaud et froid » a lieu, venant perturber et déformer les rayons lumineux.
vendredi 3 octobre • 20.30
PAF: 5€ / ou pass soirée Morfologias Fluctuantes + Viridiana : 8€
᚛ Spectral / Morfologías Fluctuantes
8
PERFORMANCE
SILVER SILLON
▎ Gaëlle Rouard & Lê Quan Ninh
France – projecteurs 16mm, pellicule, lumières, objets, platines, disques vinyle – 40 minutes
Tourne, tourne, tourne avec moi, (oreille et) mon oeil :
Qui se retourne sur des lits de diamants
À plaisir sous nos yeux lorsque la main déroule encore
Tourbillonner, danse une danse sonore,
Comme de grands lézards, buvant l’or des lumières, puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
« Nous jouons ensemble parce que ce qui tourne nous émeut : les disques, les bobines de films, les boules à facettes… Nous jouons ensemble parce que nous apprécions – comme on dit apprécier une distance – les équivalences dans ce qui apparaît dans ces tournoiements. Nous jouons ensemble parce qu’« il y a moyen de moyenner » avec tout ce barda. »
Les gros titres : « Gran Lux : des spectateurs percutés par des photons et des particules sonores. L’enquête est au point mort. ».
• avec le concours de Ryoanji/Epicentre (www.epicentre.eu).
samedi 4 octobre • 20.30
PAF: 5€ / ou pass soirée Silver Sillon + Godzilla + DJ Mr. Xav : 8€
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9
GODZILLA ON MONSTER ISLAND
▎ Jun Fukuda, Yoshimitsu Banno & Ishiro Honda
1972 – Japon – 35mm couleur projeté en 16mm – vostfr – 89 minutes
directeur de la photographie : Kiyoshi Hasegawa
producteur : Toho
avec Haruo Nakajima dans le costume de Godzilla, Kenpachiro Satsuma dans le costume de Gigan, Koetsu Omiya dans le costume de Anguirus, Kanta Ina dans le costume de King Ghidorah…
–
Dans un futur où les parcs à thème sont les façades de conspirations interstellaires, les visiteurs découvrent que les mascottes géantes sont aussi les armes d’une race d’insectoïdes cherchant à transformer la Terre en un gigantesque laboratoire d’expériences. Godzilla, fatigué de jouer les gardiens, se retrouve à devoir coopérer avec le bourrin Anguirus pour empêcher que Tokyo ne soit transformée en sushi géant.
Le contraste entre les effets bricolés, un kitsch décadent et la brutalité des combats crée une atmosphère (involontairement ?) satirique. Gigan, avec ses bras à scie circulaire, « monstre de la machine », reflète-t-il les craintes du Japon des années 1970, alors que la société bascule vers l’automatisation ? Allons-nous trop loin ?
Long live the King, Godzilla!

samedi 4 octobre • 22.00
PAF: 5€ / ou pass soirée Silver Sillon + Godzilla + DJ Mr. Xav : 8€
10
DJ MR. XAV
Discomobil 100% vinyle, bacs obscurs ou lumineux. Un sound system 100% analogique et original, avec un son rond et chaud dans lequel se lover qui redonnera vie au déhanché si particulier qui est votre ADN.
Et rappelez-vous :
Hier soir, un DJ m’a sauvé la vie.
Hier soir, un DJ m’a sauvé la vie, ouais.
Parce que j’étais assise là, m’ennuyant à mourir.
Et d’un seul souffle, il a dit :
« Tu dois te lever.
Tu dois te bouger.
Tu dois te lâcher, … »
Hier soir, un DJ m’a sauvé la vie.
–
Il n’y a aucun problème qu’un bon DJ ne puisse résoudre.
* Demandes d’animation de mariages s’abstenir. Merci.

samedi 4 octobre • 23.30
PAF: 0€
11
FONDU AU NOIR
▎ Vernon Zimmerman
1980 – États-Unis – 35mm film – Metrocolor – vostfr – 102 minutes
directeur de la photographie : Álex Phillips Jr.
musique : Craig Safan
producteur : Paramount & Warner
avec Dennis Christopher, Linda Kerridge, Tim Thomerson, Gwynne Gilford, Normann Burton, Mickey Rourke…
–
Eric Binford, jeune célibataire vivant chez sa tante handicapée, est un grand fan de cinéma et passe son temps libre à regarder des films avec son projecteur 16mm. Il tombe amoureux d’une sosie de Marylin Monroe qui l’éconduit et…
Un tueur en série somnole-t-il dans chaque cinéphile ?* Un trauma, une grosse contrariété, et hop je passe à l’action. Je zigouille en m’inspirant de films classiques. Je traverse le rideau de douche de mon cinéma intérieur. Couic, couic.
Une rare et belle copie thérapeutique pour un petit film culte aussi bizarre qu’un cinéphile.
* Les tueuses en séries étant très (trop ?) rares nous avons opté pour le masculin.

samedi 4 octobre • 17.00
PAF: 6€
12
PROGRAMME KENNETH ANGER & MARTHA COLBURN
1954-2002 – États-Unis – 16mm couleur – vostfr – 60 minutes
INAUGURATION OF THE PLEASURE DOME
▎ de Kenneth Anger • 1954 - 38 minutes • avec Samson DeBrier, Anaïs Nin, Renate Druks et Curtis Harrington
–
Un collage onirique de danseurs, d’artistes et de symboles occultes recrée une cérémonie initiatique inspirée du rituel masqué d’Aleister Crowley, Le Vin d’Hécate est versé. Une bacchanale de superpositions luxuriantes et oniriques, la magie du cinéma muet, de l’opéra et des anciennes comédies musicales hollywoodiennes. Mythique.
–
THE MAN WE WANT TO HANG
▎ de Kenneth Anger • 2002 - 12 minutes
–
Évocation d’Aleister Crowley (1875-1947), occultiste légendaire, raconté entièrement à travers ses peintures. Accompagné par la musique classique d’Anatol Liadov, l’objectif d’Anger glisse sur les images mystico-païennes du peintre. Contemplation langoureuse et hommage sinistre, ce film est le dernier film d’Anger en 16mm. Tristesse.
–
EVIL OF DRACULA
▎ de Martha Colburn • 1997 - Super8 gonflé en 16mm couleur - 2 minutes • musique : Jad Fair & Jason Willett
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En attendant de pouvoir nous sucer le cou et le portefeuille, Dracula est coincé dans la file d’attente de la banque du sang. Pourquoi les couleurs nous apparaissent si intenses ? Le manque ?
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WHAT'S ON?
▎ de Martha Colburn • 1997 - Super8 gonflé en 16mm couleur - 2 minutes
–
« Ce film est basé sur la poésie chaotique du poète new-yorkais 99 Hooker. C’est une diatribe ultra-rapide sur les méfaits et les absurdités de la télévision américaine. Une chute vertigineuse dans un paysage mental télévisuel où l’on trouve des babouins agressifs, un Michael Jackson mutant, des jeux télévisés et bien d’autres choses encore. » Marionnettes, collages, peinture et coloriage se donnent la main.
–
THERE'S A PERVERT IN OUR POOL!
▎ de Martha Colburn • 1998 - Super8 gonflé en 16mm couleur - projection sur double écran - 2 minutes
–
Ce film surfe sur les rimes du poète de Baltimore Fred Collins. Une pervers-swimming-pool-party où vous croiserez Bill Clinton, Edgar G. Hoover, des chiens, des pingouins, des girafes ligotées et bien d’autres encore.
–
LIFT-OFF
▎ de Martha Colburn • 1999 - Super8 gonflé en 16mm couleur - 3 minutes • musique : Jad Fair & Jason Willett
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Des femmes astronautes pulpeuses palpitent et flottent dans l’obscurité, croisant parfois des fusées aux allures de phallus. Que cache la conquête spatiale ?
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SPIDERS IN LOVE
▎ de Martha Colburn • 2000 - Super8 gonflé en 16mm couleur - 2 minutes 30 secondes • musique : Red Balune, Jad Fair & Jason Willett
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« C’est un film d’animation très complexe sur le monde des araignées femelles. » Ou, une comédie musicale de Busby Berkeley où le désir et la faim dévorent l’écran.
–


dimanche 5 octobre • 17.30
PAF: 5€
᚛