Shining
▎Stanley Kubrick
THE SHINING
1981 – États-Unis/GB – 35mm film – couleurs Kodak – 1,85:1 – mono – VOSTFR – 119 minutes
scénario : Stanley et Diane Jonhson d’après le livre de Stephen King / photographie : John Alcott
décors : Roy Walker
opérateur et inventeur du Steadicam : Garett Brown
musique : Wendy Carlos, Berlioz, Ligeti, Bartok, Penderecki
production : Warner Bros
avec Jack Nicholson, Shelley Duval, Danny Lloyd, Scatman Crothers, Philip Stone, Joe Turkel…
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Écrivain, Jack est engagé comme gardien d’un grand hôtel coupé du monde tout l’hiver – l’Overlook – où il espère surmonter enfin sa panne d’inspiration.
Il s’y installe avec son épouse Wendy et son fils Danny.
Un gardien précédent a tué sa femme et ses deux filles avant de se suicider. Et alors ? Ne me dérangez pas, j’écris. Je crée.
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Shining c’est la version kubrickienne de 8.5 déguisée en film d’horreur. Un déguisement très réussi, encore jamais vu. Si tous les procédés du cinéma « qui fait peur » sont convoqués, c’est pour leur tordre le cou. Résultat : on ne sait plus sur quel pied danser. Tout peut ou ne peut pas arriver. Cette histoire est folle ou trop réelle. Papa, maman et le petit Poucet prisonniers d’un cimetière indien ? Boucle d’or. Sans fin. Rewind. Play.
Prisonnier d’un film-cerveau qu’aucune nouvelle vision n’épuise. Film-cerveau qu’aucune nouvelle vision n’épuise. Film qu’aucune nouvelle vision n’épuise. Jack, c’est Stanley dans la peau d’Homer qui poursuit Bart avec une caméra sur coussin d’air.
Construit dans les studios d’Elstree, dans la banlieue de Londres, le décor de l’hôtel Overlook est redoutable. EXIT partout. Issue nulle part. Vous avez plus de chance d’échapper au champ gravitationnel d’un trou noir. Labyrinthe. Lumière de ma vie. Je ne vais pas te faire de mal. Je vais juste t’éclater la cervelle.
Tout va bien.